Exposition de Pusignan le 20 et 21 février 2010
Les lapins que je souhaite exposer :
Luz, petite femelle née le 17 juillet 2009 (Pomponnette / Sandro). Disqualifiée (domage)
Don Camillo, mâle nain rex né le 09 février 2009. Provenance : Elevage DROOPYLAND. Premier prix avec 95/100
Expo de Pusignan des 13 et 14 février 2009
Championnat régionnal du Gier - Prix du Président de la République
Pour cette expo, j'ai exposé :
Sandro - Feu havane qui a fait prix d'honneur avec 96/100 avec en observation : bonne croupe
Daphnée - Loutre noir qui a fait 1er prix
Filou- Feu havane qui a fait Prix d'honneur : bien en sous couleur et feu. Filou est maintenant chez Gilles et est déjà père de plusieurs petits.
LA REPRODUCTION
La reproduction est l'activité primordiale dans un élevage. Une bonne maîtrise de cette étape permet d'espérer une production optimale.
Il n'y a pas de cycles sexuels réguliers chez la lapine. C'est le transfert dans la cage du mâle et le choc nerveux causé par la saillie qui déclenchent les sécrétions hormonales à l'origine de l'ovulation. Celle ci est possible en principe à tout moment sauf pendant la période de gestation.
Le mâle arrive à maturité sexuelle vers l'âge de 4 mois. Tandis que la femelle vers 6/7 mois.
Pour un bon contrôle de la reproduction et afin de ne pas avoir de nombreuses portées non volontaires, je vous conseil de séparer les mâles des femelles.
Pour favoriser l'acceptatioin de l'accouplement, il faut un éclairage moyen régulier sur la journée de 8 heures. Concernant les lapines, pendant les quatre jours précédent la présentation au mâle, il faut alors passer à 16 heures d'éclairement par jour.
La gestation
Elle dure en moyenne 31 jours. En principe, je mets mes femelles aux mâles le mardi pour avoir des naissances le week-end. Ceci, afin de pouvoir intervenir en cas de problèmes (abandon du nid, allaitement forcé....).
L'installation de la future mère
Une semaine avant la mie bas prévue, je désinfecte entierement la cage. J'installe la boîte à nid avec des copeaux. Je laisse à la disposition de la paille afin que la femelle puisse faire elle même son nid.
La saillie
Il faut toujours amener la femelle dans la cage du mâle. Car dans le sens contraire, celui-ci va plus s'intéresser au territoire de la femelle qu'à celle-ci.
Surveillez le bon déroulement des opérations pour retirer la femelle au moindre affrontement ou si elle refuse le chevauchement. Un mâle ne doit pas être utilisé plus de 3 à 4 fois par semaine et pas plus de 2 à 3 fois par jour, avec une activité plus réduite à la fin de l'été.
Je vous conseil, pour chaque reproducteur de faire une fiche sur laquelle vous indiquez la date de saillie et le nom du reproducteur conjoint.
L'alimentation durant la gestation
La lapine est rationnée pendant toute la gestation mais nourissez-là à volonté dès le début de la lactation car ses besoins sont multipliés par quatre.
La mise bas
Quelques jours avant, la femelle s'active dans la boite à nid. Elle arrange la paille avec agitation? Elle s'épile le ventre. La mise bas a lieu la nuit, sans intervention de l'éleveur. Vérifiez le lendemain que tous les jeunes sont vivants et bien couverts par les poils dans le nid. Le froid est une des causes principales de mortalité.
Les accidents possibles
La mère peut refuser le nid et mettre bas sur le sol. Elle peut tuer ses petits et les manger. Cela est du à un manque d'eau de boisson, à une frayeur ou au caractère de la mère (dans ce cas, reformez-là). L'abandon de la portée résulte souvent d'un manque de lait ou d'un environnement trop froid.
Surveillance des lapereaux
Dans les premiers jours, la température du nid doit rester entre 30 et 35 °C. Visitez le nid tous les jours tout en maintenant la portée dans le plus grand calme. Les abreuvoirs sont accessibles pour les jeunes à partir de l'âge de 18 jours.
Le sevrage
C'est la période pendant laquelle les lapereau cessent de s'alimenter avec le lait de leur mère pour manger des aliments solides. Elle intervient entre le 27ème et le 35ème jour après la mise bas.
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LES MALADIES DU LAPIN
La plupart des maladies sont dues au surpeuplement, au manque d'hygiène et à des erreurs commises dans l'alimentation : manque de matières minérales et de vitamines, manque ou excès de protéïnes. L'animal malade ne mange pas, il est inerte, le poil terne. Il faut isoler immédiatement les malades. Dans la plupart des cas, on a intérêt à consulter un vétérinaire ou à sacrifier l'animal malade, si aucun traitement n'est efficace. Les traitements ne sont donnés qu'à titre indicatif, veuillez prendre l'avis d'un vétérinaire avant toute intervention ! | ||
Maladies |
Symptômes |
Traitements possibles |
- La coccidiose | Maigreur, diarrhée, développement anormal de l'abdomen d'où le nom de "maladie du gros ventre". | Sulfamides dans l'eau de boisson. |
- Le coryza | Forme atténuée de la pasteurellose qui se traduit par un écoulement nasal et des éternuements répétés. | Instillation nasales de sels d'argent. |
- La pasteurellose | Scépticémie qui tue rapidement jeunes et adultes. | Vaccination, antibiotique et sulfamides associés. |
- L'entérotoxémie | Arrêt brusque des fonctions digestives, gonflement démesuré, arrêt de la lactation, baisse de la température. | Consulter un vétérinaire. |
- La gale | Provoquée par une araignée microscopique, elle est la preuve d'une négligence d'élevage. Croûte, infection. Très contagieux. |
Produits antigale, désinfection des clapiers. On peut aussi curer les oreilles et passer un mélange d'huile de cade, d'huile de foie de morue et de soufre. |
- L'entérocolite épizootique (Texte issue de Cuniculture n° 138) Une information très complète sur cette maladie ? (Notes d'information sur les travaux de recherche conduits sur l'Entérocolite Épizootique du Lapin) |
"Les symptômes caractéristiques de l'entérocolite restent limités mais il y a quelques constantes : Sur les lapins malades tendance au ballonnement des lapins avant la mort, associée à une nette baisse de la consommation. La présence de signes extérieurs de diarrhée est fréquente mais pas constante. Quand elle existe, la diarrhée n'est pas abondante. La mort survient le plus souvent en quelques heures et un à deux jours après l'apparition de la diarrhée. Lors de l'autopsie (d'animaux sacrifiés ou de cadavres de quelques heures) L'estomac est rempli de liquide, au lieu d'avoir un contenu pâteux . L'intestin grêle est très gonflé (ce qui provoque le ballonnement mentionné plus haut). Son contenu est formé de liquide clair ou de gaz en fonction des segments considérés. Le contenu du caecum est anormal. Le plus souvent il est liquide, mais il peut aussi y avoir une partie de ce contenu déshydratée, presque sèche. Le côlon est lui aussi le plus souvent gonflé mais pas toujours. Comme pour le caecum, le contenu est toujours anormal. Le plus souvent, il est rempli de mucus ayant l'aspect de la gélatine sur presque toute sa longueur. Sur les parois du tube digestif, il n'y a ni signe d'hémorragie localisée en coup de pinceau (traînées rougeâtres) ni hémorragie diffuse. Cette absence de lésion apparente de la paroi du tube digestif est d'ailleurs un des éléments qui atteste que l'entérocolite est une maladie spécifique, si ce n'est nouvelle. Les organes tels que le foie, les poumons, les reins, la rate, n'ont aucun signe apparent de lésion. Rappelons cependant que les autres maladies du lapin continuent à sévir en France et que dans certains cas, les lapins d'un élevage particulier peuvent être atteints simultanément de pneumonie et d'entérocolite, ce qui ne fait qu'assombrir le pronostic." | |
Le lapin souffre d'une grande variété de maladies qui peuvent interférer avec son usage en recherche. C'est ainsi que les maladies respiratoires et intestinales accompagnées de diarrhée sont particulièrement fréquentes. Un certain nombre de ces maladies courantes peuvent exister sous forme subclinique dans un élevage et se manifester cliniquement à la suite d'un stress comme le transport ou au moment d'entreprendre une expérimentation. On doit recourir à la consultation d'un vétérinaire expert dans toutes les circonstances où la maladie pose un problème.Les informations décrites dans les lignes qui suivent ne se veulent pas être un traité sur les maladies du lapin mais plutôt être utilisées comme une introduction à quelques conditions qui sont facilement dépistées et contrôlées par tout personnel animalier compétent et chercheur qui n'est pas vétérinaire. Pour en savoir plus sur les soins médicaux à prodiguer aux lapins, on conseille au lecteur la consultation des ouvrages cités dans les références. Maladies physiques Occlusion dentaire défectueuseL'occlusion dentaire défectueuse et sa conséquence, la croissance des incisives, est héréditaire chez le lapin. Soins médicaux, mesures préventives L'établissement et le maintien d'un programme d'hygiène sérieux et des examens périodiques de l'état de santé de tous les lapins contribueront à réduire au minimum l'apparition de maladies dans une colonie de lapins. On recommande d'établir une politique d'achat de lapins en santé, de préférence d'un seul éleveur dont la réputation n'est plus à faire. | ||
En conclusion, les maladies sont généralement faciles à prévenir, difficiles à guérir. On les prévient en tenant propre, en nourrissant bien, en aérant suffisamment : l'air est le premier des aliments. Les animaux ne doivent jamais manquer d'eau potable et saine. L'environnement (terrain, bâtiments) doit être également sain et propre. Les animaux contaminés doivent être automatiquement écartés du reste de l'élevage afin d'éviter toutes contaminations.
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