LES MALADIES DU LAPIN
La plupart des maladies sont dues au surpeuplement, au manque d'hygiène et à des erreurs commises dans l'alimentation : manque de matières minérales et de vitamines, manque ou excès de protéïnes. L'animal malade ne mange pas, il est inerte, le poil terne. Il faut isoler immédiatement les malades. Dans la plupart des cas, on a intérêt à consulter un vétérinaire ou à sacrifier l'animal malade, si aucun traitement n'est efficace. Les traitements ne sont donnés qu'à titre indicatif, veuillez prendre l'avis d'un vétérinaire avant toute intervention ! | ||
Maladies |
Symptômes |
Traitements possibles |
- La coccidiose | Maigreur, diarrhée, développement anormal de l'abdomen d'où le nom de "maladie du gros ventre". | Sulfamides dans l'eau de boisson. |
- Le coryza | Forme atténuée de la pasteurellose qui se traduit par un écoulement nasal et des éternuements répétés. | Instillation nasales de sels d'argent. |
- La pasteurellose | Scépticémie qui tue rapidement jeunes et adultes. | Vaccination, antibiotique et sulfamides associés. |
- L'entérotoxémie | Arrêt brusque des fonctions digestives, gonflement démesuré, arrêt de la lactation, baisse de la température. | Consulter un vétérinaire. |
- La gale | Provoquée par une araignée microscopique, elle est la preuve d'une négligence d'élevage. Croûte, infection. Très contagieux. |
Produits antigale, désinfection des clapiers. On peut aussi curer les oreilles et passer un mélange d'huile de cade, d'huile de foie de morue et de soufre. |
- L'entérocolite épizootique (Texte issue de Cuniculture n° 138) Une information très complète sur cette maladie ? (Notes d'information sur les travaux de recherche conduits sur l'Entérocolite Épizootique du Lapin) |
"Les symptômes caractéristiques de l'entérocolite restent limités mais il y a quelques constantes : Sur les lapins malades tendance au ballonnement des lapins avant la mort, associée à une nette baisse de la consommation. La présence de signes extérieurs de diarrhée est fréquente mais pas constante. Quand elle existe, la diarrhée n'est pas abondante. La mort survient le plus souvent en quelques heures et un à deux jours après l'apparition de la diarrhée. Lors de l'autopsie (d'animaux sacrifiés ou de cadavres de quelques heures) L'estomac est rempli de liquide, au lieu d'avoir un contenu pâteux . L'intestin grêle est très gonflé (ce qui provoque le ballonnement mentionné plus haut). Son contenu est formé de liquide clair ou de gaz en fonction des segments considérés. Le contenu du caecum est anormal. Le plus souvent il est liquide, mais il peut aussi y avoir une partie de ce contenu déshydratée, presque sèche. Le côlon est lui aussi le plus souvent gonflé mais pas toujours. Comme pour le caecum, le contenu est toujours anormal. Le plus souvent, il est rempli de mucus ayant l'aspect de la gélatine sur presque toute sa longueur. Sur les parois du tube digestif, il n'y a ni signe d'hémorragie localisée en coup de pinceau (traînées rougeâtres) ni hémorragie diffuse. Cette absence de lésion apparente de la paroi du tube digestif est d'ailleurs un des éléments qui atteste que l'entérocolite est une maladie spécifique, si ce n'est nouvelle. Les organes tels que le foie, les poumons, les reins, la rate, n'ont aucun signe apparent de lésion. Rappelons cependant que les autres maladies du lapin continuent à sévir en France et que dans certains cas, les lapins d'un élevage particulier peuvent être atteints simultanément de pneumonie et d'entérocolite, ce qui ne fait qu'assombrir le pronostic." | |
Le lapin souffre d'une grande variété de maladies qui peuvent interférer avec son usage en recherche. C'est ainsi que les maladies respiratoires et intestinales accompagnées de diarrhée sont particulièrement fréquentes. Un certain nombre de ces maladies courantes peuvent exister sous forme subclinique dans un élevage et se manifester cliniquement à la suite d'un stress comme le transport ou au moment d'entreprendre une expérimentation. On doit recourir à la consultation d'un vétérinaire expert dans toutes les circonstances où la maladie pose un problème.Les informations décrites dans les lignes qui suivent ne se veulent pas être un traité sur les maladies du lapin mais plutôt être utilisées comme une introduction à quelques conditions qui sont facilement dépistées et contrôlées par tout personnel animalier compétent et chercheur qui n'est pas vétérinaire. Pour en savoir plus sur les soins médicaux à prodiguer aux lapins, on conseille au lecteur la consultation des ouvrages cités dans les références. Maladies physiques Occlusion dentaire défectueuseL'occlusion dentaire défectueuse et sa conséquence, la croissance des incisives, est héréditaire chez le lapin. Soins médicaux, mesures préventives L'établissement et le maintien d'un programme d'hygiène sérieux et des examens périodiques de l'état de santé de tous les lapins contribueront à réduire au minimum l'apparition de maladies dans une colonie de lapins. On recommande d'établir une politique d'achat de lapins en santé, de préférence d'un seul éleveur dont la réputation n'est plus à faire. | ||
En conclusion, les maladies sont généralement faciles à prévenir, difficiles à guérir. On les prévient en tenant propre, en nourrissant bien, en aérant suffisamment : l'air est le premier des aliments. Les animaux ne doivent jamais manquer d'eau potable et saine. L'environnement (terrain, bâtiments) doit être également sain et propre. Les animaux contaminés doivent être automatiquement écartés du reste de l'élevage afin d'éviter toutes contaminations.
|
Découvrez Merengue Latin Band!
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 13 autres membres